COWBOY BEBOP

11 juillet 2008

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Depuis le temps que j’entends parler de cette série, et étant donné à quel point j’avais adoré le film sorti en 2003, je n’ai pas eu d’autres choix que de me jeter sur le coffret des 26 épisodes de COWBOY BEBOP. Oui oui, il y a pire comme contrainte, je vous l’accorde.

Cette série nous amène à bord du Bebop, vaisseau « rafistolé » spatial pour suivre les aventures de deux chasseurs de primes, un tantinet loosers, Jet Black et Spike Spiegel. Nous somme en 2071, et la terre n’est plus viable, dévastée les hommes ont colonisés d’autres satellites et planètes, et cherchent maintenant une nouvelle façon de vivre, de se faire une place dans l’univers. Tout au long de la série ils vont rencontrer d’autres personnages principaux dont la très casse pied Faye Valentine, l’adorable Ein, et la complètement barrée Ed, Edward Wong Hau Pepelu Tivrusky 4^ème du nom. Oui, j’ai bien dit « la ». Vous comprendrez :)

Pour faire simple j’ai été surpris du manque de trame de fond qui pourrait plus tenir en haleine le spectateur, en effet, cette trame, à savoir le passé de nos héros, n’apparaît que sporadiquement au fil des épisodes. Et pourtant, force est de constater que ça ne m’a pas gêné du tout, au contraire, chaque épisode raconte une histoire plus ou moins indépendante, lors desquels les personnages deviennent de plus en plus attachants. Et finalement, leurs histoires étant plus suggérées, ça ne donne que plus d’impact au final de la série. De plus les personnages secondaires qu’ils rencontrent donnent vraiment vie à la série, tout en arrivant à être tantôt émouvant, tantôt complètement abrutis ( comme le cowboy par exemple, mais un vrai ce coup ci, avec le chapeau, le cheval, et tout l’attirail du vrai garçon vacher :) ).

A noter que toute la série est baignée dans une ambiance jazzy vraiment géniale, qui accompagne aussi bien les moments légers, les combats etc… que les moments plus durs. Je vous recommande d’ailleurs vivement

la B.O.

qui est vraiment à l’image de la série.

On pourrait reprocher les personnalité « clichés » des personnages principaux, mais bon, utiliser des clichés pour en faire du bon, ça ne m’a jamais dérangé personnellement. Mon seul regret, qui reste aboslument subjectif et anecdotique, je préfère de loin le design de Vincent, le bad guy du film, que Vicious, celui de la série.

Mais bon, à part cette broutille, vous l’aurez compris, avec ses personnages attachants, son univers vraiment sympa et riche, sa musique vraiment parfaire, je vous recommande très vivement cette anime.

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